jeudi 23 août 2012

Digitalism au Pukkelpop 2012 !


Crédit : Jens Baert 

Après avoir passé la soirée en enfer (cf. ici) nous avons décidé d’aller récupérer nos forces au camping en vue d’aller voir Digitalism, ce duo d’allemand qui berça notre pré-adolescence aux rythmes électroniques ou encore pop-électro. Le groupe de teutons est actif depuis 2004 et nous propose une musique rythmée et entraînante  quittant ainsi (en partie) la minimale germanique et les accords tech-house.

En arrivant dans la dance hall, nous remarquons mes amis et moi que Digitalism nous balance de la house de bas étage qui pourrait ravir les novices de ce milieu tellement évasif. Sans vous le cacher, j’ai pris 30 ans dans les rides en m’apercevant que le groupe avait fait une restructuration musicale. En effet, les cotés électro étaient remplacés par des drops « minimalistiques » qui choqua la plupart des fans de la belle époque du groupe. Bien sur, un bon concert ne peut jamais être digne de porter ce nom sans quelques musiques épiques et aussi du cru ! C’est pourquoi le groupe à du employer l’artillerie lourde pour récupérer les cœurs de ses anciens fans non-adeptes de ce nouveau style employé par le duo. Soudain, premier coup de canon ! En effet, Zdarlight (Here) fait son apparition dans ce funeste set (car il faut dire qu’après Knife Party, Digitalism devient « too mainstream »). Ensuite la bouche du canon crache encore, c’est autour de Blitz (Here) de se faire propulser dans la foule totalement partagée par rapport à ce concert. Et là, obus détonant, un enchaînement de Circles (Here) et de Pogo (Here) pour mettre fin à la bataille.
Finalement, Digitalism ne me donna pas totalement l’occasion de tirer à boulets rouges (sic) sur ce live car finalement, les morceaux épiques se sont fait entendre, bien qu’on en attendait mieux de leur part.
Outre le fait que nous avons été choqué par le choix de la musique présente dans le set, notre choix de Digitalism s’est fait grandement influencé part le fait que la line-up introduisait la mention « live » à coté du nom du groupe. Pour nous, la différence entre un set et un live s’explique par la présence d’instruments pour ce dernier et non par la seule présence des membres. A moins que la mention live s’explique par la présence du micro vintage entre les 2 platines qui fut utilisé 2 fois pour que le chanteur puisse interpréter Circles ou encore Pogo. Dans le cas d’une stratégie commerciale, on aurait pu appeler ça de la publicité mensongère. Mais ne soyons pas totalement médisant ! Il est vrai que l’ambiance proposée par le duo, laissant l’assistance bouger au random, laissait à désirer. Le flegme et la passivité britannique s’est transmise au pays de la Choucroute et de la saucisse de Francfort.

Mais bon, au final, ne sommes nous pas présent à un concert pour écouter de la musique et non vibrer ? Telle devait être la façon de penser du duo ! Désolant…

Je vous conseille fortement d’acheter (légalement) leurs albums et de découvrir leurs titres à succès mais à moins que vous ayez les moyens ou que l’euro-million n’a plus de secrets pour vous, n’allez pas les voir. Surtout si le concert se déroule en même temps que Billy Talent !

Loic Van Gomp’ 

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